C’est le jaillissement de l’énergie primordiale, ce qui semble exploser d’on ne sait où. Une force aveugle projetée hors d’un élément indifférencié.
On représente traditionnellement le signe par un bélier fonçant tête baissée, regardant vers l’arrière, façon de signifier qu’il fonce sans savoir où il va.
Seule figure ici la tête de ce bélier, la verticalité de ses cornes rappelle le jaillissement des crosses de fougère au printemps, ou la tige qui sort de terre encore coiffée de la cosse de sa graine. Nous avons tous fait germer des haricots lorsque nous étions enfants, cette image nous la connaissons.
Le bélier a un regard à la fois fou et apeuré, dépassé qu’il est par cette belle énergie qui le pousse en avant.
L’entrée dans le signe du bélier marque l’équinoxe de printemps, le moment précis où les jours deviennent plus longs que les nuits, où pour reprendre l’expression de D.Rudhyar « la force de jour l’emporte sur la force de nuit ».
La montée de cette force de jour est symbolisée par le demi-cercle clair comme un halo de lumière qui sert de fond au tableau.
« Je suis » dit le bélier, même s’il ne sait pas encore très bien « ce » qu’il est ni « qui » il est. Le cheminement à travers le Zodiaque va le lui apprendre.
Le message de la carte
« Commencez, osez aller de l’avant, croyez en vous, soyez plein de feu, faites-vous confiance, en un mot : Foncez ! » :